Le secteur du voyage d’affaires se remet grâce au retour des visiteurs et des investisseurs étrangers.

En 2017, les entreprises ont dépensé moins de 3 milliards USD (48 milliards de livres égyptiennes) en voyages en Egypte. Mais, selon l’analyse faite par BCD Travel à partir des données d’Oxford Economics, la croissance des dépenses a été dynamique entre 2012 et 2017, de plus de 17 % par an en moyenne. Le marché est volatil, comme le montre l’augmentation de 76 % des dépenses en voyages d’affaires en 2017 par rapport à l’année précédente. Les voyages intérieurs représentent 48 % du total des dépenses et les voyages entrants 46 %. L’économie de l’Égypte se relève du ralentissement provoqué par le « Printemps arabe » de 2011. Elle est en croissance depuis 2016. Les économistes prévoient également une augmentation des dépenses liées aux voyages d’affaires, de même qu’une croissance de 15 % par an jusqu’en 2022. Les voyages vers l’étranger augmenteront le plus, avec une croissance de 26 % par an, mais ne constitueront encore que 9 % des dépenses totales liées aux voyages d’affaires en 2022.

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• La base de la future croissance de l’Égypte est due aux efforts renouvelés du gouvernement dans la fiscalité et autres réformes, ainsi qu’au programme ambitieux du Fonds monétaire international pour améliorer la structure économique du pays.
• La confiance des investisseurs nationaux et internationaux ainsi que leur disposition à investir a été stimulée par la relance du programme de privatisation qui avait été bloqué.
• La croissance égyptienne devrait s’accélérer pour atteindre 5,3 % en 2018, sous l’effet de l’accélération rapide des exportations et de la demande domestique, et de l’augmentation des investissements du secteur privé et des dépenses publiques.
• Le pays reste confronté à des défis, notamment un chômage élevé, un marché de l’emploi peu attractif ainsi que la faiblesse des systèmes de santé et d’éducation. Ces difficultés, cumulées à d’autres, devraient ralentir la croissance à 5 % en 2019.

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• Les arrivées représentent 70 % de tous les voyages internationaux, mais la demande s’est écroulée après les attaques terroristes de 2016. Les voyageurs vers l’Égypte à ce moment-là venaient surtout des pays voisins, en particulier de l’Arabie saoudite.
• Les voyageurs d’autres régions ont recommencé à venir en Égypte en 2017, et le gouvernement a soutenu cette reprise en lançant un nouveau service d’e-visa. Breaking Travel News a récemment indiqué que ce programme facilite l’obtention d’un visa en ligne pour les ressortissants de 46 pays. On prévoit désormais que les Européens seront les voyageurs entrants les plus fréquents.
• Egyptair, qui comprend Air Sinai et Egyptair Express, occupe une position solide sur le marché, avec la moitié des vols partant du Caire et Sharm El Sheikh.
• Nile Air est l’unique concurrent d’Egyptair pour les vols domestiques et également un concurrent pour les voyageurs internationaux vers des destinations au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe du Sud.

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• La demande hôtelière s’est effondrée en 2016 suite à l’absence de voyageurs internationaux en Égypte. Toutefois, la demande internationale s’affermit et devrait remonter à 85 % du marché hôtelier global en 2022.
• La demande domestique a mieux résisté mais compte pour seulement un cinquième du total des nuitées.
• Les chaînes hôtelières mondiales occupent les trois premières places sur le marché égyptien. Marriott est en première place avec 18 établissements, suivi de Hilton et AccorHotels. De nouveaux projets sont prévus, notamment le St. Regis Cairo qui ouvrira en 2018, le W Sharm El Sheikh en 2020 et Element Cairo en 2021.
• Malgré ces projets, les chaînes hôtelières mondiales réduisent leurs investissements en Égypte et les voyageurs d’affaires devront peut-être choisir des chaînes locales. Parmi celles-ci figurent Azur Hotels, Tolip Hotels, Pickalbatros et Sunrise Resorts, qui visent surtout les lieux de villégiature.