Votre entreprise déploie beaucoup d’efforts pour négocier les meilleurs tarifs hôteliers. Mais les économies escomptées sont-elles bien là ? Pour le savoir, il faut contrôler les tarifs préférentiels des hôteliers. Selon un article récent paru dans la revue spécialisée Skift, les audits des tarifs hôteliers font ressortir quatre problèmes majeurs.
- Les tarifs préférentiels ne sont pas chargés comme il convient dans le système de distribution.
- Les établissements hôteliers limitent le nombre de chambres pouvant donner lieu à des rabais. Autrement dit, les entreprises ne bénéficient pas des offres qu’elles seraient en droit d’attendre en tout temps.
- Les prix varient selon les sources. Une chambre d’hôtel peut s’afficher à différents prix, selon le canal consulté par le voyageur.
- Les prix font le yo-yo. Portés par les nouvelles technologies, les hôtels ont perfectionné leur stratégie de yield management et leurs systèmes de tarification, entraînant des hausses et baisses régulières des prix des nuitées.
Selon Marwan Batrouni, vice president of Global Hotel Strategy chez BCD Travel, les audits de tarifs peuvent transformer les acheteurs en véritables « agents d’économies » pour l’entreprise. Selon une analyse de la TMC, jusqu’à 30 % des tarifs corporate ne sont pas chargés lorsque la première série d’audits a lieu, c’est-à-dire, dans la foulée de la mise en œuvre d’un programme.
« La plupart des responsables de voyage vérifient le chargement des tarifs, mais pas leur disponibilité », a expliqué M. Batrouni à Skift. « À terme, sans audit de la disponibilité des tarifs, ils n’auront aucune visibilité sur les performances de leurs fournisseurs préférentiels. Les hôteliers assument-ils leur part du contrat ? Si les hôtels préférentiels ne sont pas disponibles dans 30, 40 ou 50 % des cas, voire plus, il faut s’inquiéter. »
