Pour et contre : La sécurité dans l’économie du partage

Les voyageurs d’affaires sont-ils en sécurité avec l’économie du partage ?

Pour une entreprise, accepter que ses voyageurs fassent appel aux prestataires de l’économie du partage, tout en honorant son obligation de diligence quant à leur sécurité, est un équilibre délicat à trouver. Voici un aperçu des pour et des contre que voyageurs d’affaires et responsables de voyage devraient examiner.

Hébergement

Pour :
Les systèmes de classement permettent d’identifier et d’éliminer les biens ou les propriétaires douteux. Il n’existe aucune garantie, bien-sûr, mais rares sont les hôtes qui ont rapporté des situations dangereuses. Les cas de vol ou de dégâts causés par des hôtes dans la maison des propriétaires sont bien plus répandus. Les partisans de l’économie du partage font remarquer que la criminalité est également une préoccupation dans les hôtels.

Contre :
Les entreprises clientes demandent régulièrement aux hôtels de leur fournir des précisions au sujet de la sécurité. Elles ne peuvent pas en faire autant auprès des prestataires de l’économie du partage. Les biens offerts par Airbnb et Travelmob, par exemple, ne font l’objet d’aucune inspection officielle quant au respect de la réglementation en matière de prévention des incendies, entre autres réglementations de sécurité. Une entreprise manquerait-elle à son obligation de diligence si un employé était blessé ou tué alors qu’il occupait un bien de l’économie du partage conformément à sa politique de voyage ?

Transport terrestre

Pour :
La plupart des sociétés de l’économie du partage vérifient les antécédents de leurs chauffeurs. Lyft, Sidecar et Uber procèdent à des vérifications pour s’assurer de la qualité des dossiers de conduite et excluent tout chauffeur ayant fait l’objet de condamnations. Lyft ne mettra pas à nouveau en relation un chauffeur et un passager si ce dernier lui a attribué une mauvaise note par le passé. BlaBlaCar offre une formule réservée aux femmes : passager et chauffeur sont tous deux de sexe féminin. Les voyageurs peuvent communiquer leur destination et l’heure prévue de leur arrivée à leurs amis (ou aux responsables de voyage), lesquels peuvent suivre leur parcours en temps réel. Autre facteur de réduction des risques : Nombreux sont les fournisseurs de transport de l’économie du partage à avoir souscrit une assurance responsabilité civile à hauteur de 1 million US$.

Contre :
Contrairement aux sociétés de taxis, la nouvelle génération de prestataires de transport terrestre n’exige de leurs chauffeurs ni formation ni permis professionnel. Les services véritablement « peer-to-peer », comme le système de covoiturage Carpooling.com, sont fortement tributaires des notes attribuées par les passagers pour évaluer leurs chauffeurs. Des chauffeurs qui avaient un casier judiciaire, notamment pour cause de conduite imprudente, ont réussi à franchir les contrôles d’Uber. Et un petit nombre de chauffeurs de l’économie du partage ont été accusés d’agression et de kidnapping de passagers. 

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