Survol économique
L’économie du Ghana – au second rang en Afrique de l’Ouest après le Nigeria – a bénéficié de deux décennies de stabilité politique et économique. Elle jouit d’un environnement concurrentiel pour les affaires, et elle est dotée d’une industrie de recherche et d’exploitation des ressources naturelles.
Le volume des réserves pétrolières estimées atteint presque 700 million de barils. Le taux de la croissance économique a surpassé le taux moyen de l’Afrique ces dernières années.
Le taux de croissance du produit intérieur brut a atteint 15% en 2011 sous l’effet de divers facteurs : forte production de cacao, augmentation de la production d’or, et commercialisation des ressources pétrolières. Mais le taux de la croissance économique du Ghana a atteint seulement 7,1% en 2013, et la situation budgétaire est sous pression du fait de la croissance de la dette, de l’inflation croissante et d’une baisse des investissements étrangers. Le taux de change de la devise du Ghana a chuté de 13% cette année par rapport au dollar des États-Unis.
L’industrie des déplacements de nature professionnelle
De nouveaux hôtels se sont établis à travers le Ghana ces dernières années, dont des établissements de haut de gamme ; mais un « 5 étoiles » du Ghana peut ne pas fournir les mêmes prestations qu’un hôtel « 5 étoiles » ailleurs. Le vol et la fraude — particulièrement les fraudes visant les cartes de crédit — sont fréquents ; les voyageurs sont contraints d’utiliser leurs cartes de crédit avec prudence, même dans les hôtels bien établis. Des distributeurs de billets automatisés sont disponibles et l’on peut convertir des chèques de voyage en espèces ; il faut cependant se méfier des bureaux de change que l’on trouve dans la rue, car ils peuvent distribuer des billets contrefaits. Les voyageurs d’affaires doivent obtenir un visa pour entrer au Ghana, et présenter également un certificat de vaccination contre la fièvre jaune. Finalement, les voyageurs doivent s’attendre à subir occasionnellement les effets d’un arrêt de la distribution d’électricité et utiliser un dispositif approprié pour la protection des appareils électroniques contre les surtensions.
Les opportunités
- La production industrielle – ceci incluant l’industrie manufacturière et la production pétrolière – a progressé de 7% en 2013, tandis que la production agricole a augmenté de 5,2% (l’agriculture représente environ 25% du produit intérieur brut et elle emploie plus de la moitié de la main d’œuvre disponible).
- L’industrie pétrolière en croissance du Ghana devrait stimuler l’économie, alors même que le pays affronte des déficits et que la devise du pays se dévalue.
- Les responsables gouvernementaux font rapport d’une progression récente de 23,2% pour les secteurs de la banque et de l’assurance, ce qui a porté à 8,9% le taux de croissance global du secteur des services, qui représente environ la moitié du produit intérieur brut.
- Le pays manifeste une gouvernance démocratique saine, avec un système politique à partis multiples et une presse diversifiée.
Les défis
- Le volume des investissements étrangers directs a chuté de 18% l’an dernier, en partie parce qu’une bataille judiciaire prolongée sur les résultats de l’élection présidentielle de 2012 a inquiété les investisseurs.
- L’inflation s’est amplifiée pendant plusieurs mois, et le taux d’inflation est maintenant proche de 14,5%.
- Les Ghanéens ont commencé à protester face à l’évolution de leur niveau de vie ; l’impression populaire est que les profits de la production pétrolière ne sont pas adéquatement redistribués aux citoyens.
- Fitch Ratings a récemment abaissé son évaluation de la qualité de la dette du Ghana – de « stable » à « négatif », quelques mois seulement après une autre réduction de la note d’évaluation.
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