Le bleisure, c’est le bonheur !

Vous faites partie des chanceux « obligés » de vous rendre à Barcelone, Londres ou Prague pour affaires. Pourquoi ne pas prolonger votre voyage de quelques jours ? Nous pouvons vous conseiller.

Vous faites partie des chanceux « obligés » de vous rendre à Barcelone, Londres ou Prague pour affaires. Pourquoi ne pas prolonger votre voyage de quelques jours ? Nous pouvons vous conseiller.

Le « Bleisure » est la nouvelle tendance qui consiste à prolonger un voyage d’affaires dans un but personnel. Ce terme est la contraction de business (affaires) et leisure (agrément). À l’heure du smartphone, les frontières entre le travail et les loisirs sont de plus en plus floues. Les employés ont bien souvent l’impression de n’être jamais vraiment en congé. Les réunions s’enchaînent, votre boîte de messagerie déborde et vous ne voulez rien perdre de l’actualité des réseaux sociaux. Le seul moment pour vraiment vous concentrer sur le travail est très tôt et très tard pendant votre journée de travail, mais la plupart de vos collègues ne sont plus joignables à cette heure-là. Et si, en plus, vous êtes « obligé » d’effectuer un déplacement professionnel, il reste peu de temps pour les loisirs. Il semble justifié d’ajouter un jour ou deux de congé à votre voyage d’affaires. Le vol est déjà payé. Il ne devrait pas y avoir de problème.

La clé ? La transparence

De manière générale, il suffira de respecter quelques règles. La première, et la plus importante, est la transparence. Si vous avez l’intention de rester un jour de plus sur les lieux de votre voyage d’affaires pour faire un tour à titre privé, vous devez en parler à votre superviseur. Si vous payez de votre poche la nuit supplémentaire à l’hôtel et que le retour n’est pas plus cher le lendemain qu’il n’aurait dû l’être normalement, votre superviseur ne devrait pas y voir de problème. En réalité, un vol entrant en provenance d’une ville d’affaires est parfois moins cher le week-end que la semaine. Il est donc intéressant de comparer les prix. Si votre conjoint(e) vous rejoint, mieux vaut aussi jouer la transparence. N’en faites pas un secret. Informez-en votre superviseur et payez la différence entre le tarif d’une chambre individuelle et celui d’une chambre double.

Éloge ou critique ?

Avant, il était plutôt mal vu de prolonger son voyage d’affaires pour raisons personnelles. Cela sous-entendait que le voyage d’affaires n’était qu’un prétexte pour passer des vacances à moindre prix. Mais le monde de l’entreprise a changé. Lentement mais sûrement, la génération Y fait comprendre à l’entreprise qu’il y a une vie après le travail. Les employés qui parviennent à trouver leur équilibre entre vie familiale et professionnelle sont désormais admirés. L’entreprise commence à réaliser que le personnel est plus motivé et finalement, plus productif, s’il décroche de temps en temps et se détend.

Le bleisure dans les directives de voyage

Votre direction mesure tous les avantages associés au fait d’autoriser ses employés à prolonger leurs voyages d’affaires à titre personnel ? Si c’est le cas, peut-être que le bleisure figure déjà dans les directives de voyage. C’est très bien ainsi : les employés et les superviseurs ne naviguent plus en eaux troubles, mais savent précisément ce qui est autorisé ou non au sein de l’entreprise. Quelles dépenses relèvent des affaires ? Lesquelles sont d’ordre privé ? Avec des règles claires, les voyages bleisure seront plus faciles pour tout le monde. Les employés se réjouiront de savoir que cette option est explicitement stipulée dans les directives de voyage. Et comme nous le savons tous maintenant : avoir des collaborateurs heureux est ce qui peut arriver de mieux à une entreprise.

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