La nervosité des organisateurs de réunions face au Brexit

La demande est soutenue pour des réunions au Royaume-Uni, surtout parce que la valeur de la livre est faible depuis que le référendum de 2016 a amorcé la rupture avec l’Union européenne. Par conséquent, les réunions sont devenues plus économiques pour les organisateurs en dehors de la Grande-Bretagne, alors que les voyages à l’étranger sont devenus plus chers pour les organisateurs anglais.

Pourtant, les organisateurs de réunions sont frileux face aux incertitudes liées au Brexit, et ils sont nombreux à reporter leurs réservations. Mêmes les grandes réunions ne sont réservées que deux ou trois mois à l’avance.

Les hôtels inquiets de l’impact du Brexit sur leurs revenus sont devenus moins sélectifs pour leurs réservations. Bon nombre d’entre eux acceptent désormais la première demande de réunion, même s’il s’agit d’un événement d’une journée. Ils peuvent ainsi passer à côté de réunions plus longues, et donc plus lucratives. Par conséquent, il est de plus en plus difficile de réserver le lieu idéal à la date désirée.

Mais voyons le bon côté des choses : l’offre est en train de s’étoffer à Londres, qui manque désespérément de vastes espaces de réunion. Le Londoner Leicester Square devrait ouvrir en 2020, avec une salle de bal pouvant accueillir mille personnes.

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