Je suis tombée récemment sur un article du début de l’année titré « Attention, les feel good managers débarquent en France ».
Une nouvelle fonction qui semblait d’après l’article être surtout répandue dans les start-ups de la Silicon Valley et chez nos voisins allemands. Quelques mois plus tard, force est de constater que les ‘Chief Happiness Officer’, ‘économistes du bonheur’ et autres responsables bien-être ne semble pas encore vraiment monnaie courante dans les entreprise françaises, qui n’ont en tout cas pas encore rebaptisé ses traditionnelles équipes des comités d’entreprises, de communication et des RH.
Selon moi, le bien-être ne peut pas être la responsabilité exclusive d’une seule personne ou d’une équipe. Le bien-être est avant tout une affaire de culture d’entreprise et la responsabilité repose sur l’ensemble des employés, à chaque niveau. C’est une composante indissociable d’une entreprise performante. Une entreprise qui respire le bonheur inspire confiance, à l’interne comme à l’externe.
Pas de secret non plus côté voyageurs d’affaires : un voyageur satisfait est plus engagé et répond mieux aux exigences des politiques voyages. Voyager est éprouvant, les entreprises ont donc tout intérêt à veiller au bien-être de leurs collaborateurs. En leur mettant à disposition la technologie mobile qui va faciliter leur voyage ou en récompensant leurs efforts par exemple. C’est d’autant plus vrai pour la nouvelle génération de voyageurs pour qui le bien-être au travail est central. Sommes-nous en train de devenir des ‘Happiness Managers’? L’idée de contribuer à la transformation des conditions de travail me rend en tout cas très happy !
