Je ne vous le cache pas, je suis une adepte du networking. Echanger, confronter ses idées, sortir des chemins battus… Une nécessité dans le cadre de ma fonction de directeur général chez BCD Travel France, qui me laisse peu de répit.
Pourtant, j’essaye de m’impliquer le plus possible dans différentes associations de l’industrie du voyage. « Femmes du Tourisme », « Marco Polo » ou encore le Syndicat National des Agents de Voyages (SNAV) en font partie. Il n’est pas rare qu’on me dise « mais pourquoi es-tu partout ? », et que pour bien faire, il faut choisir ses batailles. J’ai décidé de ne pas choisir !
S’il est clair que ma participation à l’association « Femmes du Tourisme » tient grandement à mon attachement à la parité dans la sphère privée et professionnelle, défendre ma condition de femme est loin d’être mon unique leitmotiv. La vérité, c’est que notre industrie est en pleine révolution, et que ceux qui veulent y prendre part doivent sortir de leurs bureaux et s’ouvrir aux horizons nouveaux.
En participant au « think tank » Marco Polo par exemple, j’ai l’opportunité de rencontrer tous les acteurs de l’industrie des voyages d’affaires, clients compris. C’est la seule instance qui réunit une telle diversité de profils, ce qui en fait d’ailleurs toute sa richesse. J’ai ajouté une corde à mon arc en rejoignant le Snav. Les agents de voyages sont peu représentés, et face aux évolutions technologiques des dernières années, le métier doit se réinventer. L’idée d’avoir un rôle à jouer dans cette révolution est excitante.
Alors oui, je suis partout. Mais pourtant je ne m’éparpille pas. Au travers de ces associations, je contribue à définir le futur de notre industrie. Et je ne considère pas le temps investi dans ces associations comme un sacrifice de mon temps ou de celui dédié à l’entreprise. Bien au contraire.
