Au cas où vous l’auriez manqué : Les paiements virtuels au cœur des discussions lors de la Conférence de l’ACTE à Amsterdam

Les séances sur les tendances et les défis liés aux paiements ont attiré beaucoup de monde lors de la conférence.

La question du paiement en voyage a suscité un vif intérêt lors de la Conférence mondiale 2016 de l’Association of Corporate Travel Executives qui s’est tenue du 26 au 28 octobre, à Amsterdam. Mario Kriebel, Vice President, Commercial Payment Solutions, chez BCD Travel, a assisté à deux tables rondes sur le sujet. Il résume.

« Les séances ont fait salle pleine, ce qui prouve l’intérêt et la volonté d’en savoir plus sur les solutions de paiement, » affirme M. Kriebel. « Nous avons discuté du règlement de l’Union Européenne qui plafonne les frais de traitement des cartes de débit et de crédit. Mais de toute évidence, le sujet le plus brûlant était celui des cartes virtuelles. Le besoin est là, tout comme la technologie. Mais il existe des défis, et des opportunités. »

Les opportunités liées aux cartes virtuelles

  • Les cartes virtuelles permettent aux entreprises de maîtriser les frais de déplacement directs, car les voyageurs ne peuvent pas dépasser un certain montant de dépense.
  • Elles constituent une bonne solution pour les voyageurs qui n’ont pas de carte corporate, tels que les prestataires, les candidats à l’emploi ou les salariés qui voyagent rarement.
  • Le risque de fraude est réduit, car les cartes virtuelles ne peuvent être utilisées qu’une seule fois.

Les défis liés aux cartes virtuelles

  • Les cartes ont été mises au point par les sociétés émettrices de cartes, et elles sont utilisées par les TMC, mais depuis le départ, les hôtels ne sont pas impliqués. Cela complique l’acceptation et la gestion des cartes virtuelles par les hôtels, ce qui peut se solder par des expériences négatives pour les voyageurs.
  • L’existence d’un compte bancaire d’entreprise peut faciliter les paiements virtuels, mais comporte le risque de voir de menues dépenses personnelles réglées à l’aide des cartes (par exemple, un cocktail au bar de l’hôtel).
  • Les transports aérien et terrestre restent des domaines à explorer pour les paiements virtuels, même si la situation évolue peu à peu.

M. Kriebel pense que ses partisans pourraient l’emporter dans les entreprises où bon nombre de voyageurs ne possèdent pas de carte corporate ; où les voyageurs se rendent fréquemment dans des pays présentant un risque élevé de fraude à la carte de crédit ; et pour celles qui tentent de rompre avec le traditionnel service de refacturation (bill-back) des hôtels. Les cartes virtuelles peuvent également être utilisées pour régler des dépenses hors voyage associées à d’importants enjeux de sécurité et de contrôle.

« Les professionnels en déplacement veulent des solutions de paiement qui fonctionnent aussi simplement que dans leur vie privée », conclut M. Kriebel. « Nous n’en sommes pas encore là, mais c’est la direction que nous prenons. »

Apprenez-en plus sur l’automatisation des paiements virtuels et téléchargez le livre blanc de BCD Travel, intitulé A Virtual (Payment) Reality. Pour plus d’informations, adressez-vous à votre chargé(e) de compte.

 

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