Nous parlons avec John Wenzelman, Vice-Président Relations Fournisseurs chez BCD Travel, sur des programmes de fidélisation.
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Dans un rapport récent, PricewaterhouseCoopers analyse cette hypothèse qui relève du bon sens : un programme de fidélisation fondé sur les achats avantagerait les voyageurs qui dépensent le plus. Un tel programme risque d’opposer les intérêts des employés itinérants à la politique de voyage de leur entreprise.
Conseil aux responsables de voyage
« À ce jour, Delta Air Lines et United Airlines sont les plus grandes compagnies aériennes américaines à avoir lancé un programme de fidélisation qui récompense les voyageurs en fonction de leurs achats. Si elles réussissent, d’autres suivront, » affirme M. Wenzelman. « Les compagnies aériennes veulent récompenser les voyageurs qui comptent le plus pour elles. Aujourd’hui, elles considèrent que ceux qui dépensent le plus, en billets et offres annexes, sont leurs clients les plus importants.
« Les programmes de fidélisation peuvent nuire de diverses façons à un programme de voyage bien géré, » poursuit-il. « Il est important que les gestionnaires de voyage suivent de près leurs rapports sur les exceptions et le profil des réservations afin de détecter tout changement, par exemple une augmentation des vols de dernière minute, pour s’assurer que les voyageurs n’adaptent pas leurs réservations en fonction d’un programme de fidélisation qui les récompenserait pour leurs achats. »
Conseil aux voyageurs
« L’étude menée par PwC révèle que la plupart des voyageurs professionnels seraient avantagés par un tel programme de fidélisation tout simplement parce qu’ils prennent plus l’avion que les touristes, » précise M. Wenzelman. « Les voyageurs seront donc tout à fait en mesure d’effectuer leurs réservations conformément à la politique d’entreprise, tout en continuant de cumuler des points de grand voyageur. »
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